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Attention…pourquoi les amap disent NON à la Ruche qui dit oui

info déc 2014 :  nous tenons à indiquer que depuis la publication de cet article sur notre site en juin dernier, nous sommes assaillis quasiment quotidiennement de commentaires et de contacts téléphoniques. Sous la pression et les menaces, nous avons du apporter des modifications afin de calmer les esprits.

De nombreux producteurs distribuant en vente directe ont  dit « NON » aux sollicitations de la « ruche qui dit oui » (1) Pourquoi ?

Tout d’abord par tromperie pour le consommateur, qui pense acheter un produit en vente directe, alors qu’il s’agit de manière très subtile d’une vente par 2 intermédiaires : le propriétaire de la ruche qui prend env 10% TTC sur le CA réalisé et env 10% TTC pour une start-up parisienne qui grossit à vue d’œil (40 salariés en 3 ans… stagiaires ou CDD ??), dont les créateurs sont tous diplômés de hautes écoles de commerce.

Ensuite par éthique, car rémunérer  les actionnaires de cette entreprise commerciale de plus de 500 ruches qui sont ni plus ni moins que Xavier Niel (Président de Free), Marc Simoncini (co-fondateur du site de rencontres meetic.fr), Christophe Duhamel (co-fondateur du site marmitton.org) entre autres. Les grandes enseignes de la distribution l’ont compris avec les « drive » les consommateurs cliquent sur internet pour commander leur alimentation industrielle. Ils répondent à une réelle demande : de ne plus pousser le caddie, ne plus perdre de temps à faire ses courses. Le paiement en ligne est sous traité par une filiale installée où ? Nous vous laissons devinez…


Quels prix sont pratiqués par les producteurs qui se lancent dans cette aventure ? 

– soit le même prix qu’en contrat AMAP, et faire payer le consommateur 20% plus cher, le prix à payer pour choisir ce qu’il veut quand il veut !
– soit s’aligner sur le prix du marché en vendant moins cher ses produits de 10 à 20%, c’est ce que certains producteurs en AMAP ont malheureusement  commencé à subir, c’est toujours la même histoire !

S’il n’y a pas assez de commandes en ligne, la distribution est annulée pour le producteur qui perd ainsi sa source de revenu alors que la marchandise est produite…
Petit rappel : les grandes et moyennes surfaces prennent une marge brute de 27% en moyenne sur un produit alimentaire (intégrant la gestion des stocks et du personnel salarié, inexistant ici)

Origines des produits : on parle proximité des produits qui viennent parfois de très loin par l’intermédiaire de transformateurs ou d’artisans (et non des paysans). La gamme des produits n’est pas qu’alimentaire (crème solaire etc) et peut venir de l’agriculture intensive ou raisonnée.

Alternative possible : créer de nouvelles AMAP, alors que l’offre des paysans producteurs bio continue de croître, la demande stagne, profitant à des intermédiaires qui se sucrent sur leur dos. Faire circuler cette information auprès des amapiens qui pourraient être séduits sans être totalement informés par ce nouveau type de « drive » préfigurant  le nouveau i-commerce du 21ème siècle, sans changer les mêmes pratiques capitalistiques du marché.

Notre AMAP BIODEVANT est solidaire et dénonce un système commercial qui favorise la précarité du travail pour les ruches qui touchent individuellement un pourcentage sans leur permettre de vivre de leur revenu. La maison mère de la RQDO répond qu’il s’agit d’un « complément de revenu » bien connu des systèmes de vente pyramidaux…  alors qu’eux touchent  le même pourcentage multiplié par le nombre de ruches…

Notre AMAP BIODEVANT dénonce le fait que cette société  se compare systématiquement à notre réseau bénévole et associatif.

L’engagement associatif va bien au delà d’un geste commercial et nos adhérents en sont bien conscients.

Nous ne sommes pas sur les mêmes fondements, qu’on se le dise !   ce miel a un goût amertume.


(1) La ruche qui dit oui  = Vente par internet, sans engagement, les consommateurs viennent chercher leurs victuailles chez un particulier (responsable de la ruche) très souvent sans croiser le producteur, qui n’est pas obligatoirement paysan bio, mais souvent transformateur ou artisan.
  la ruche qui dit non


82 Comments

    1. J’ai l’impression qua les AMAP défendent ici leur pré carré. D’abord il y a de la place pour toutes les structures , La RQDO Geispitzen ne demande pas d’abonnement , et là pour moi c’est un sacré avantage, je ne suis pas tout le temps là , elle laisse un choix de produits, Les producteurs sont tous dans un rayon de 30km autour de chez moi .Si je veux je peux donc aller voir leurs fermes . Le lieu de distibution est une grange chez un jeune qui n’a pas d’interets financier dans l’affaire et ne produit pas. Adhérer leur permet d’avoir une visibilité : je n’aurais pas su qu’ils existent sinon.

  1. une alternative à la Ruche qui rackette, c’est la mise en place d’un comptoir paysan.
    c’est un système équivalent de commande sur internet mis en place par les groupements de paysans eux-même … sans la ponction de 20 % du CA par des tiers.
    C’est ce qu’on fait les paysans de plusieurs AMAP là où vivent mes parent. Les amapiens s’y retrouvent avec plus de diversité de produits et une totale liberté de commande, les paysans aussi car ça permet d’élargir l’audience auprès d’un public nouveau.
    Il y a eu un petit % d’augmentation des prix pour financer le site internet et sa maintenance + la logistique (frigo, location du local, etc ..) mais c’est minime, très inférieur à ce que prend la ruche et c’est uniquement pour financer l’outil logistique, pas pour payer des actionnaires : le producteur touche 100 % du prix de la vente et garde la maitrise de la chaine car on reste en vente directe
    Le lien consommateur-producteurs est preservé car les producteurs tiennent par roulement le comptoir, sont ouverts aux démarches alternatives exactement comme avant quand ils fournissaient les AMAP et le consommateur peut adhérer à la structure s’il le souhaite pour participer à son fonctionnement.

    C’est local,c’est circuit court, c’est bio et c’est autogéré par les producteurs et consommateurs qui portent eux mêmes ensemble le comptoir.
    Vu de loin, ça me fait plutôt penser à une scoop « mixte », un peu comme le mouvement biocoop à petite échelle
    http://comptoirspaysans.org/

    1. Les prix en AMAP sont incohérents également. Les paysans se plaignent des prix des grandes surfaces mais dès qu’ils vendent en direct, étrangement, les prix sont les mêmes, voir plus chers car ils prétextent une meilleure qualité. Que d’intox ! Et quelle hypocrisie de leur part. Si les paysans, les ruches, les AMAP, etc. étaient moins mercantiles, le consommateur mangerait à meilleurs prix et le producteur aussi. A dénoncer les pratiques de la grande distribution, il apparait, messieurs, mesdames les producteurs, que vous en fassiez de même ! Une honte !!!!

      1. Je suis du même avis que vous tout le monde veut sa part du gâteau alors que nous consommateurs on veut juste manger bio et on nous trompe sur la marchandise.

      2. Je n’ai pas de prix très élevés vraiment par rapport aux prix du non bio, et bien moins élevés que le bio de supermarché.

      3. bonjour,
        si les prix sont « si cher »,c’est qu,ils sont moins subventionnes que les industriels,c’est que le prix des mauvais aliments ne prends pas le traitement des pollutions,des maladies,du temps en terre plus long,du besoin de main d’oeuvre humain etc…

      4. sauf que les grande surfaces achetent aux producteurs bio à un prix tellement bas que ca ne leur permets pas de dégager de benefices. par contre la grande surface elle fait de bonnes marges …

      5. N’importe quoi, savez vous ce que gagne un paysan? un maraicher? S’ils pratiquent les meme prix que les gdes surfaces comme vous dites, ils gagnent nettement plus et meme encore comme ça sont loin d’un revenu digne (et je suis maraicher je sais de quoi je parle et je livre une ruche mais je vais arreter, marre dela réappropriation du bio et du local par BIG BUSINESS!!!)

  2. Très intéressant ; le succès de la RQDO auprès des consommateurs s’explique facilement à Paris, où les AMAP sont saturées de demandes. Il est difficile de consommer local dans une région peu agricole : pas de comptoirs paysans en IDF, très peu de producteurs locaux sur les marchés. Des suggestions ?

  3. bonjour,
    intéressante votre info, mais comment faire pour les personnes qui régulièrement sont absentes de leur domicile et ne peuvent cotiser chaque semaine aux amap ? le fait commander sur internet à une date donnée lorsque l’on sait que nous serons là afin de récupérer nos produits (bio ou non bio) également à une date donnée, mais seulement aux périodes où nous sommes là est quand très très très intéressante !! alors dites moi la solution ? d’autre part nous pouvons rendre visite directement aux agriculteurs sur place donc où est le problème, si ce n’est la direction de ce site par de gros financiers !
    J’attends votre réponse merci

  4. Le système AMAP est une totale aberration économique : les intermédiaires que vous dénoncez apportent de réels services logistiques. Du coup ces services sont payés par les consommateurs, ou des tierces personnes; qui paye l’immobilier du point de vente ? L’achat par avance d’une production annuelle simplifie la vie du producteur, mais c’est le consommateur qui paye (très cher) cette aberration : obligation d’acheter toute l’année, même si on est absent; en économie chaque agent se doit de trouver par lui-même ses débouchés. Autre problème : la fixation des prix; comment le prix d’un produit agricole peut-être fixé une fois pour toutes en début d’année ? Aberrant. En réalité les prix pratiqués sont identiques à ceux du marché, alors que le paysan s’est enlevé beaucoup de contraintes, pour les reporter sur d’autres agents économiques…

    1. Non, les prix pratiqués ne sont certainement pas les mêmes!
      Vous ne devez pas connaitre et fréquenter les AMAP pour en parler ainsi.
      Pour les gens qui décident de leur plein gré (et avec joie) de s’engager dans ces associations, il s’agit justement de ne plus subir le système économique, dont vous parlez comme s’il était une bénédiction ou une solution incontournable.
      Nous sommes nombreux a souhaiter manger mieux pour un prix raisonnable, et en rétribuant le producteur de façon juste. C’est ce que proposent les AMAP. La contrepartie, et elle est minime, est de s’engager et de porter une part du risque sur la récolte. Il n’y a nulle obligation de suivre un quelconque prix du marché, on ne recherche pas le gain maximal, on cherche un équilibre, dans un respect mutuel.

      Par ailleurs, les AMAP sont aussi des lieux de rencontre, d’échanges et de services, de contacts humains ou la solidarité remplace très efficacement les – très rentables et chèrement payés par tous – « services » de la grande distribution.
      De nombreuses AMAP ont des tarifs pour les personnes à bas revenus, elles proposent aussi souvent d’interrompre l’achat du panier pendant ses vacances (Mais on peut aussi l’offrir à quelqu’un qui voudrait découvrir le système… ) Et il n’y a pas d’immobilier du point de vente, car il n’y a pas de point de vente!
      Les AMAP ne sont ni plus ni moins que la recréation de l’achat direct à la ferme, ce qui est de loin le système le moins aberrant économiquement et écologiquement.
      On sort de ce rôle passif et esclavagisant de consommateur vache à lait et c’est tant mieux.

      Personne n’est obligé de choisir ce système, mais je vous souhaite d’y venir un jour.

      1. vous ne devez pas fréquenter une ruche aussi, pour pouvoir affirmer avant autant d’aplomb des faits qui n’existent pas.
        venez à une distribution et discutez avec les membres qui mangent local sans se prendre la tête, et avez des producteurs qui sont de plus en plus nombreux à venir dans les ruches, sans doute parce qu’ils y trouvent là des débouchés tout comme avec les amap.
        Je vous attends avec plaisir !
        Anne, responsable de ruche (depuis cinq ans)

        1. Bonsoir,

          et bien moi, producteur maraicher je vais quitter ma ruche pq je trouve que big business se réapproprie le local à travers les ruches comme le bio a déjà été kidnappé par l’industrie. Le local doit resté aux mains des citoyens, non pas de grosse entrepise/actionnaires. Et l’engagement citoyen est primordial, celui ci disparait dans les ruches qui se voit plein de gens qui se donnent bonne conscience en y adhérant, sans rien faire d’autre (contrairement aux amap). En tant que maraicher je trouve que le systeme de la ruche est un calvaire (panier à la carte et systeme de poids pour tout). Je cherche un maraicher pour reprendre la distribution et aucun de mes centaines de contact maraicher n’est intéressé pour les memes raisons que moi.

          J’ai trouvé cet article très bien:
          https://lepreentransition.fr/la-ruche-qui-dit-oui-des-eco-millionnaires-des-bobos-et-les-gogos-de-la-farce/

    2. « cette aberration » ….oui c’est une aberration pour les gens qui élèvent l’économie capitaliste au rang de dogme religieux.
      L’Histoire et le monde actuel sont plein d’autres façon de faire qui fonctionnent aussi très bien (et sont humainement plus saines et plus épanouissantes). Je vous conseille d’étudier, de prendre du recul face aux choses que vous jugez si facilement comme « évidente » car aucune construction humaine ne l’est.

  5. Bonjour, je vais a la ruche depuis plusieurs mois et je ne connaissais pas tout le système. Néanmoins, en banlieue parisienne, j’ai tenté l’amap mais cela ne m’a pas convenu : l’ impossibilité de choisir est un problème et durant la saison les mêmes légumes reviennent trop souvent ( nous avons fait des indigestion de courgettes ) et bien entendu ce sont ceux qui ne coûtent quasiment rien, à ce moment, sur les marchés. .. nous avons persévéré, nous nous sommes accrochés mais vraiment ce n’était plus possible… pour le moment les produits de la ruche me conviennent, je favorise les petits producteurs lorsque je suis à la campagne, on verra si on nous propose mieux sur la région parisienne …

  6. Tous les vendeurs sont des voleurs et c’est normal : c’est le monde dans lequel on vit ! De nombreux producteurs se plaignent des prix d’achats de leurs produits mais étrangement, quand ils vendent en direct, ils vendent aussi cher (voir plus) qu’en supermarché. Et la qualité n’est pas forcément meilleure. Quand aux producteurs BIO, ils ne sont quasi jamais contrôlés, ce qui rend les abus faciles. Le consommateur mangera toujours de plus en plus mal, c’est le bussiness qui veut ça 🙁

    1. quand un client achete, il n’est pas volé, il est juste convaincu… A juste titre ou pas, ca, c’est a verifier au cas par cas, mais de là a dire que ce sont tous des voleurs, ca reviendrait a dire que tous les consommateurs sont des pigeons… et non, j’y crois pas, sorry. L’information, le débat, la curiosité, la transparence et l’intégrité sont la clé pour que chacun s’y retrouve en toute confiance… Certainement pas en tirant à boulet rouge sur tous ceux qui palpent…

    2. De quel droit traitez vous de voleurs des producteurs qui travaillent pour produire votre nourriture ?

      Que connaissez vous de leurs couts de revient et de leur rémunération pour parler ainsi ?

      Vous travaillez gratuitement vous ?

    3. salut sapuer nano.
      ancienne contrôleuse dans l’AB je peux vous certifier que les agriculteurs sont contrôlés. Les contrôles durent entre 2 heures et 2 jours (s’il y a de la transfo ect), des prélèvements sont effectués et la compta passée au peigne fin…
      Donc laissez moi vous dire que votre commentaire est totalement infondé, totalement faux et injustifié.

      1. D’accord.
        Disons, deux heures par contrôle, soit 15 contrôles par semaine par contrôleur.
        Combien y a-t-il d’exploitations à contrôler et combien de contrôleurs ? Juste pour avoir une idée de la fréquence.
        Merci pour l’info.
        Ben

  7. Rien que le nom et sa symbolique m’avaient interpellé On nous appelle les petites abeilles. …. mais qui récolte et se gave du miel? Niel!
    Je suis pas mécontent que ma parano apparente ait croisée l’info de votre article. Merci.

  8. Alors, on laisse la distribution en circuit court aux AMAP ? Les privilégiés qui en font partie sont donc les seuls à avoir accès à ce mode de distribution ? Non, mais, arrêtons un peu avec les bons et les méchants. Je fais partie d’une ruche vertueuse (les prix sont mini et les filles qui tiennent cette ruche financent un projet solidaire) et certes, si le modèle est criticable, celui des AMAP l’est aussi : il est très peu démocratique et n’est pas près de vulgariser la bio et le circuit court auprès des consommateurs, c’est un réseau fermé.

    Les producteurs ne sont pas non plus contre les ruches. C’est un mode de distribution alternatif à la distribution en AMAP et sont assez contents de pouvoir vendre leur trop plein de blettes ou de choux, dont les AMAP sont saturés.

    1. Рома Чудо – ты страшный человек. :)Я думаю, такие не стоит делать песни. Ведь есть у них и нормальные интересные песни не про наркоту, которые можно слушать. И как была статья «ÃÂ¢ÃÂ²ÃÂ¾Ã‘€Ñ‡ÐµÑÐºÐ°Ñ шизофрения», артист несет АÂ‘‚ветстòÐõнноѾть, за то что им сказано перед слушателем. Какой они могут, показать пример молодеже!?

  9. Il y a de la place pour tout le monde …
    Le problème est que les AMAP ont une politique et un mode de fonctionnement qui leur est spécifique et qu’elles ne veulent pas voire revendiqué par des structures de type start-up hautement mercantiles.

  10. Oh comme c’est ballot, l’auteur de l’article « oublie » de donner toute l’information !

    1) les AMAP « collectent » (c’est obligatoire) 11 euros par amapiens et par producteurs, au titre de l’adhésion à l’amap. Cet argent va à la structure départementale sise où l’amap se trouve. Pour l’Isère, il s’agit de Alliance PEC Isère (PEC = Paysans, Écologistes, Consommateurs). Il en va de même pour tous les départements.

    2) En plus de ces 11 euros, chaque producteurs doit reverser un pourcentage de ses bénéfices réalisés avec les AMAP à la structure de son département.

    3) Alliance PEC nom-du-département collecte les cotisations, les reverse à Alliance PEC région (pour l’isère, il s’agira d’Alliance PEC Rhone Alpes), qui les reverse à MIRAMAP, une structure opaque basée à Paris.

    4) Seulement 45% des sommes collectées retournent sur le terrain, où elles servent à payer les salaires des petits amis de cette organisation pyramidale (ainsi que l’achat de stands dans quelques expo/foires bio locales), lesquels ne rendent aucun service sur le terrain aux AMAPS et aux amapiens. Listes d’attentes périmées, mise en concurence des producteurs les une contre les autres, relais de la propagande européenne (qui pousse à vendre du bois de chauffe aux citadins !!), etc.

    Bref, avant de voir la paille dans l’œil des RQDO, les AMAP feraient mieux de regarder la poutre…

  11. En fait moi ce qui me pose un réel problème c’est de vouloir passer par un circuit court sans engraisser de grosses structures à l’éthique hautement douteuse et que l’on se retrouve avec la ruche qui dit oui à être encore avec ce genre de personnes qui chapeautent : les actionnaires de cette entreprise commerciale de plus de 500 ruches qui sont ni plus ni moins que Xavier Niel (Président de Free), Marc Simoncini (co-fondateur du site de rencontres meetic.fr), Christophe Duhamel (co-fondateur du site marmitton.org) entre autres. Ce qui reviendrait à me faire tourner en bourrique : je boycotte nestlé et grandes surfaces pour essayer de courcircuiter en partie un monde par troup matérialiste n en passant par un achat qui finalement a à sa tête les mêmes personnes avides d’argent et de pouvoir … consommer local et bio c’est aussi vouloir vivre dans un monde moins mercantile et plus humain ; j’ai bien peur que Mr Niel , Simoncini et autre ne soient pas dans cette optique

    1. ca n’est pas parfait, c vrai… Perso, je n’avais pas pensé à ca, je n’avais jamais eu cette info, et je suis bien content d’avoir lu cet article. En tant que cueilleur-artisan-transformateur, je suis interessé par ces reseaux, mais ne me suis pas encore renseigné, autant dire que c pas demain que j’en ferais partie. Mais là, je suis assez surpris, et mon avis change radicalement, ca ne m’interesse vraiment plus… Cela dit, meme si ce n’est pas parfait, et que ce sont des mercantiles qui sont aux manettes, je trouve ca toujours mieux que les hyper et super marché, dans lesquels il y a encore bocou trop de gens qui y trainent, selon moi. Ce n’est pas parfait, encore une fois, et rien que pour ca, il y aura encore des initiatives proposées, encore plus propres, encore plus simples, encore plus humaines… Bref, l’évolution, quoi ! 😉 De mon coté, je coupe tout détour entre le producteur et le consommateur, puisque je cueille (sauvage), transforme, mets en pots, et vend moi meme les fruits de ma production. C pas simple tous les jours, mais je sais au moins comment tout fonctionne, et je trouve que je me rapproche toujours plus de ce que devrait etre le commerce selon moi : un echange serti d’une bonne et franche poignée de main. Mes clients rencontrent directement celui qui met en place toute la chaine, depuis la terre, jusqu’à l’assiette, et sont ravis d’en apprendre autant sur ce qu’ils trouvent si bon. Je cherche quelques reseaux de distribution, mais a echelle tres locale (epicerie fine independante, groupements d’achats, etc…), et surtout, c’est un vrai plaisir pour moi de pouvoir conter ce qui me passionne en détail, et c là que je suis super fier 😀 Enfin, voila, c une idée, mon idée… Belle soirée 🙂

  12. Nous avions pris un abonnement à la RQDO et nous avons trouvé à chaque commande un produit qui était abimé, pas bon . Exemple radis tous mous , salade avec un cœur pourri, etc…ET SURTOUT PERSONNE A QUI SE PLAINDRE. Le fournisseur était toujours occupé aileurs. Nous avons arrêté rapidement.

    Amina

    1. J’ai toujours trouvé de bons produits à ma ruche (Versailles Montreuil) que ce soit les légumes, le pain ou pâtisserie, la viande, le laitage … Pourvu que ça dure ! J’achète aussi directement aux producteurs (panier bio Cergy, livré à la gare de Puteaux les lundis soirs) avec quelques surprises parfois (des pommes toutes petites – mais juteuses et pleine de goût, des carottes qui sortent de terre le matin avec leurs fanes et encore pleine de terre, pareil pour les radis …). ça change du supermarché (bio également) où il y a plus de choix (les légumes viennent de plus loin, fournisseurs multiples …), et où tout est nickel et y’a plus qu’à ranger au frigo ! Ce système (ruche + direct producteur) me convient pour le moment car je ne passe pas de commande quand nous sommes en vacances, quand je n’ai pas le temps … Et il n’y a pas d’abonnement. Je réalise aussi depuis que nous achetons local (ruche et direct producteur) que la grande distribution rend aussi service ! Je pense qu’il y a de place pour tout le monde (AMAP, RQDO, producteurs …) et qu’en tant que consommateur, nous sommes libres – dans une certaine mesure – de choisir ce qui nous convient le mieux.
      PS : notons que faire les courses devient plus compliquées depuis ! Avant, c’était une fois par semaine, tout supermarché (où nous avions un excellent contact avec le boucher qui nous conseille, le responsable du rayon primeur qui nous explique parfois que les fruits que nous choisissons ne sont pas de saison alors pas forcément bons …). Maintenant, c’est panier bio cergy (lundi) + ruche (mardi, 1 fois tous les 15 jours, pas de distribution pendant les vacances scolaires) + boucher du quartier (pour avoir de la viande sans conservateur et de bonne qualité) + grande surface et Naturalia aussi … Heureusement que les enfants ont grandi et que nous avons plus de temps !!!

  13. Merci, j’ai pas mal appris en lisant cet article. Je suis moi meme interessé en tant que cueilleur-transformateur par ces réseaux, dont je ne sais pas grand chose pour le moment (pas pris le temps pour ca). Mais cet article relate le genre d’info qui chasse rapidement mon indécision. Pour ma part, il n’y a aucun intermédiaire entre moi et mes clients, car je cueille (sauvage), transforme et vends moi meme ma production, et étant de la cueillette sauvage, la partie agricole m’incombe peu… C moi qui gere toute la chaine depuis la terre jusqu’à l’assiette, c ce que je voulais faire depuis longtemps, par principe, par conviction, et par simplicité, pour essayer de redonner le gout aux gens de retrouver tous les jours la dimension humaine dans chacun de leurs gestes, l’activité locale, la proximité avec des gens qui savent faire de belles et bonnes choses, et qui méritent parfois qu’on rajoute quelques efforts par reconnaissance, et meme par gout ! J’ai pas de lecons a donner, je voulais juste partager un peu mon experience directe, je me suis dit que ca pourrait ptet inspirer quelques personnes, sait on jamais… 😉 Belle soirée à toutes et tous…

  14. Petite erreur de conjugaison : nous vous laissons deviner. (au lieu de « nous vous laissons devinez »).
    Je suis d’accord avec vous. Courage!!

  15. Sabadie

    Bon ben je crois que je vais continuer à aller à mon petit marché du jeudi matin où il y des légumes bio, du pain de l a charcuterie et laitages artisanaux, comme cela je ne fâcherai personne (enfin c’est pas sûr).

  16. Bonjour, j’habite à Paris et je m’intéresse depuis peu aux AMAP et a la RQDO. Je ne pense pas qu’un système soit bien meilleur ou moins bon il répond à des besoins très spécifiques. Dans mon cas, en « bon parisien » (ou mauvais c’est selon) ce qui me manque c’est le temps. Je veux bien payer une amap a l’année je veux bien aller chercher la marchandise toute les semaines mais consacrer du temps à l’organisation et visiter les fermes désolé mais ça ne rentre pas dans mon agenda. Je rentre chez moi a plus de 20h crevé et je ne peux pas me consacrer aux autres au delà de l’aspect financier. Je pense que si je me tourne vers quelque chose c’est plutôt la RQDO pour des raisons pratiques.

  17. Désolé je suis célibataire, pas cuisinier pour un sous etc donc le système des AMAP ne m’intéresse pas.
    Je me suis inscrit à une ruche à coté de chez moi (inscription gratuite) pour voir. Et bien c’est très souple,
    j’ai choisi pour ma premier essai quelques produits pas trop chers, venant de pas trop loin (moins de 100km) mais
    pas tous bio certes.
    Et ne vous en déplaise, je recommencerais de temps en temps en complément des magasins Bio et des grandes surfaces (argh, horreur, malheur…). Car je n’ai pas l’intention de faire partie de la petite minorité qui croit que les choses vont changer en restant dans un entre-nous vertueux ultra-minoritaire.

  18. Récemment rencontré une amap sur une brocante à adainville (78). Accueil très sympa, bon feeling et puis on me présente la marchandise : un panier d’environ 3 kg / 3,5 Kg de légumes variés (choux-fleurs, pommes de terre, navets, salade) vendu 18 euros !!! Soit 6 € le kilo tous légumes confondus

    Avec les contraintes de devoir s’engager et payer une année entière à l’avance par chèque, d’accepter les aléas climatiques et donc d’etre potentiellement déçu du contenu de son panier, de ne pas choisir ses légumes, de se faire livrer tel jour de telle semaine uniquement entre 18h et 18h45, de faire une permanence régulièrement, de n’avoir aucune garantie sur la qualité des produits sauf la parole donnée, aucune tracabilté sur les oeufs ou sur les volailles…

    Non, désolé ! Je veux bien défendre l’agriculture paysanne, mais pas à ce prix là. Je pensais que les amap appartenaient à un courant de gauche pro-paysant. Mais les prix de vente et les méthodes commerciales (l’engagement pour 12 mois, vous savez comme les forfaits SFR ou Orange) m’ont convaincu qu’ on était bien dans une organisation libérale.

    Pour la petite histoire, l’agriculture paysanne, c’est pas aussi compliqué qu’on le dit : un lopin de terre travaillé à minima, c’est à dire juste en surface sur une épaisseur de 2 à 3 cms sans labourer la terre avec des sillons de 30 ou 40 cms qui la massacre, des semances paysannes (et pas des semances achetées je ne sais où) qui réclament un minimum d’eau, voire pas du tout, car même si il y a sécheresse, ces semances savent s’adapter.

    J’ai un potager d’environ 25 m2, que j’exploite uniquement avec des semances paysannes. Cet été, malgré la sècheresse, j’ai obtenu environ 40 kg de tomates, 20 kg de courgettes rondes, une vingtaine de concombres, 7 ou 8 magnifiques gousses d’ails roses et une trentaine de salade, sans pratiquement arroser. Sur 4 mois d’exploitation, le prix de revient avoisine les 15 euros, soit 5 euros de graines et 10 euros d’eau. Et quelques heures de travail à préparer la terre ou à entretenir le potager.

    Pour obtenir le même résultat en paniers Amap sur une période de 4 mois, il aurait fallu que je débourse 288 €

    non merci !

    1. Bon y’a du boulot pour répondre à tout ce qui vient d’être écrit! Alors dans l’ordre:

      – bizarre de calculer un prix total au kg! dans un panier amap, les volumes (hors phénomènes climatiques) sont variables en fonction des légumes dont le prix de revient est différent
      – la contrainte de l’engagement financier peut paraître bloquant, pourtant la plupart des paysans en Amap acceptent d’échelonner les chèques, ce qui est important pour eux, c’est moins d’avoir de la trésorerie que de pouvoir prévoir avec précision un plan de récolte.
      – on est déçu par le contenu lors d’un aléa climatique, mais souvent c’est compensé lors de la même saison, donc au final, c’est équilibré
      – ne pas choisir ses légumes, je suis d’accord, c’est compliqué, faut aimer les légumes et savoir cuisiner.. mais ça ne remet pas en cause le système Amap, la plupart des Amap proposant d’autres produits que les légumes. Et puis ça fait partie du côté pédagogique (découverte de légumes anciens…). Finalement au supermarché on a le choix… de manger toujours la même chose
      – être là chaque semaine entre 18h et 18h45 our demander à qqn d’y aller, si ça vous semble impossible je vous plains
      – aucune garantie: si! ça s’appelle la confiance, et la garantie de qualité elle se vérifie chaque semaine de toutes façons… Par ailleurs certains réseaux d’Amap ont mis en place un système de garantie participative.
      – aucune traçabilité: pas besoin, on n’est pas dans un système de production/distribution à large échelle.
      – l’engagement sur un 1 an (d’ailleurs c’est plus souvent 6 mois) n’a rien de libéral (cf mon explication plus haut). Et puis la comparaison du financement d’un paysan pour de la nourriture avec le financement de SFR pour pouvoir regarder des vidéos youtube sur son téléphone, pfff…
      – pas certain non plus du bien fondé de la comparaison du prix de revient pour un jardin privé de 25m2 avec celui d’une exploitation professionnelle qui livrerait une centaine de paniers par semaine
      – effectivement si en 4 mois d’Amap, vous n’aviez eu que des tomates, des courgettes, des concombre, de l’ail et des salades, il y aurait eu de quoi râler…

  19. Les ruches sont un système totalitaire où les responsables de ruches jouent aux dictateurs……… et exercent des pressions sur les producteurs !!

  20. Bonjour,
    J’ai lu de nombreux articles sur cette polémique entre le système des AMAP, et celui de la ruche qui dit oui. A mon sens, les deux systèmes ont leurs avantages et leurs inconvénients, et chacun des deux a le mérite d’exister. Pareille polémique me semble totalement infondée. Les marges pratiquées par la ruche qui dit oui sont transparentes, ce qui n’est pas le cas pour la grande distribution. Oui, la ruche qui dit oui, n’en déplaise à certains s’octroie une marge, et alors ? J’habite la région du Grand-Est où de nombreuses initiatives de producteurs locaux pour vendre directement leur production fourmillent. En Alsace un magasin de vente direct du producteur au consommateur a été créé avec succès. Deviner quoi ? Son taux de marge afin de faire fonctionner la structure varie entre 20 et 30%. En quoi le taux de marge de la ruche qui dit oui, qui lui est moindre (16,7%) serait-il honteux ? Pour ma part, oui j’achète beaucoup de produits à la ruche qui dit oui. Le plus important pour moi étant avant tout de consommer local. Les AMAP ? Un système auquel j’adhérerais volontiers, mais qui se montre trop rigide pour mes besoins. Dénigrer l’un ou l’autre des systèmes désert la cause que nous voulons soutenir, à savoir : faire en sorte que les producteurs soient rémunérés au juste prix, et aussi privilégier l’agriculture locale, ce qui est le cas pour chacune des structures. Aucun système n’est parfait, mais nous devons saluer ces initiatives qui ont le mérite de promouvoir un autre modèle de consommation, loin des grandes structures de distribution, qui elles asphyxient les agriculteurs. Sachez qu’en moyenne, pour un produit acheté en supermarché, seulement la moitié, voire moins, du prix est reversé au producteur, le restant, aux différents intermédiaires. Arrêtons de vouloir opposer deux systèmes, AMAP et ruches, qui se révèlent complémentaires l’un de l’autre.
    Quant à la polémique sur les présumés actionnaires, un minimum d’objectivité est de rigueur. Oui, les patrons de meetic et de Free ont investi dans le système de la ruche qui dit oui (à hauteur de 16% seulement, donc, ils n’ont aucun pouvoir de décision !). Et jusqu’à preuve du contraire, aucun dividende n’a été versé ! Et pour que cela soit clair, je n’ai vraiment aucune sympathie pour Xavier Niel, ou Marc Simoncini, ce serait même le contraire. Mais si leur argent a permis de financer un pareil projet, tant mieux ! Pareille attaque est à mon sens faire preuve d’étroitesse d’esprit. C’est comme si vous refusiez d’acheter des produits à un agriculteur parce que son projet a été financé par une banque !!!!!! Une stupidité sans nom !

    1. Completement d’accord. Je trouve que cet article dessert les AMAP. Je ne comprends pas pourquoi on oppose les 2 systemes!

      1. Le taux de marge de la ruche est de 8,35% pour le responsable de la ruche et 8,35% pour la maison-mère qui nous fournit le site, la communication, le paiement en ligne, l’annuaire des producteurs locaux, etc. Je suis responsable de deux ruches et je vis de ce revenu ! Il y a en effet de la place pour tout le monde et le consommateur choisira librement son mode de consommation (pourvu qu’il ne consomme pas auprès des grandes surfaces qui ne proposent pas de produits de qualité, à mon sens).

  21. Je crois que la solution est de revenir à la culture de nos propres terres et uniquement pour nos assiettes, pas celle des autres (au sens large).
    Partage de terres, de cultures, en petits réseaux locaux

  22. Bonjour,

    Je viens de tomber sur cet article. J’aimerais votre avis car on est en train de lancer un site de vente directe pour les producteurs et fabricants Français. On essaye justement de faire de notre mieux pour éviter tous les points que vous citez en parlant de la Ruche qui dit oui (ou de bien d’autres encore).

    Voici les principes qu’on a mis en place :
    – Vente directe uniquement. (seuls les producteurs et fabricants Français sont autorisés.)
    – Les producteurs choisissent leurs prix.
    – Traçabilité imposée. (si le produit est préparé, il est obligatoire d’indiquer l’origine des ingrédients et on impose des quotas minimum d’origine Française)
    – On demande des détails sur le type d’agriculture.
    – Les coordonnées des producteurs sont clairement affichées. (avec un plan, une fiche de présentation etc…)
    – Transparence absolue : les visiteurs ont la possibilité de commander en ligne sur le site. Dans ce cas, on indique au centime près qui gagne quoi. (Le producteur, le transporteur et le site) Le site gagne 10% tout compris pour payer notamment les gens qui vont gérer le service client, les serveurs et les frais bancaires.
    – Tout le monde est en France et tous les impôts sont payés en France.

    On essaye pas de se mettre en concurrence avec les AMAP et surtout on essaye pas de faire croire que c’est moins cher ou autre. On aimerait justement proposer un truc enfin honnête et transparent à tout ceux qui n’ont pas encore franchi le pas de l’approvisionnement local.

    Vous pouvez voir plus précisément de quoi il retourne ici : https://marchedici.fr/

  23. Apparemment ce « forum » n’est pas totalement mort

    Si on actualise les infos, ça donne quoi ?

    Faut-il distinguer sous l’angle du climat, de la météo et donc de la production les AMAP « du nord (de la Loire selon la tradition) et du sud ?

  24. Quelles alternatives pouvez vous conseiller à quelqu’un qui ne peut pas s’engager en amap fautes d’horaires irréguliers et de nombreux déplacements hors de sa région durant l’année? Comment faire quand on a besoin d’une flexibilité de commandes?

    1. Pas de réponse en cinq mois, ça veut dire qu’il n’y a pas beaucoup d’alternatives pour vous.
      Je ne vous connais que par les trois lignes de votre question mais il me semble que votre mode de vie ne vous aide pas à vous intégrer dans un type de circuit commercial qui est avant tout rigide quant aux horaires et aux volumes distribués. Vous êtes donc condamnée à changer de vie ou à vous débrouiller dans votre vie courante, ce qui est quand même moins radical. Comment pourriez-vous tirer parti de vos déplacements, de vos contacts pour faire connaissance avec des producteurs ou associations de producteurs locaux de produits « bio » ? Quelle combinaison de produits pourriez-vous acheter dans une supérette ou épicerie « bio » dont les horaires s’accordent avec les vôtre ? Quelle combinaison de produits sans alternatives « bio » ou locales pourriez-vous acheter en supermarché ?
      Bon courage et belles découvertes !
      Ben

  25. Bonjour à toutes et tous,

    Je gère une Ruche et il est bien trop courant de se faire attaquer par des Amapiens ….
    Toujours la même polémique sur les actionnaires mais comment peut-on avoir autant d’ « Œillère « .
    comme il a été souligné bien plus haut, les amaps prennent aussi des frais … accepte des agriculteurs qui engraissent des actionnaires (produits, prêts, etc…) est-ce pour autant que l’on doit les abandonner ?

    La ruche n’a toujours pas de chiffre positif et les actionnaires réinvestissent dans le système et ceci depuis le début. Bien sur un jour ils récupéreront des billes mais qui pourraient leur en vouloir, ils ont pris malgré tout des risques pour permettre à un système d’exister qui est complémentaire aux AMAPS.

    Les Amaps accueillent une certaine partie de la population qui est certainement plus activiste quand à la survie de notre agriculteur et de nos artisans, alors qu’à la ruche il s’agit d’une autre partie de la population.

    Contrairement à tous les dires, les producteurs fixent leurs prix et oui le consommateur paye des frais qui sont TOTALEMENT transparent.
    J’aide une productrice et je peux vous confirmer que lorsqu’elle doit faire un marché cela lui coute bien plus cher (coût emplacement, coût immobilisation de véhicule, de personnel,…) et repartir avec des produits qui ne pourront plus être vendu…
    Alors je dis OUI et encore OUI aux Amaps et aux ruches.

  26. Pour terminer je regrette seulement cette gueguerre qui dessert au final les 2 systèmes.

    et qui du coup bénéficie à d’autres systèmes qui eux ne réinvestissent pas et prennent bien plus.

  27. Ca fait plaisir de voir que beaucoup de commentaires ne sont pas aussi tranchés que cet article. Tout n’est pas noir ou blanc, chaque système a ses avantages.

    OUI : il est important de souligner que « circuit court » ne veut pas dire « agriculture bio ». Et là oui, il faut que ce soit clair et transparent. Pour tout dire, je suis tombée sur cet article en cherchant s’il y avait des exigences bio à la Ruche…

    NON : les agriculteurs ne perdent pas leur production. Les Riches ne sont pas les seuls débouchés, c’est un débouché de plus. Et le producteur indique un volume en-dessous duquel il ne se déplacera pas. Quelqu’un a comparé ça aux marchés ça a du sens ! Quand un producteur tient un stand, il n’a aucune garantie de rentabiliser son déplacement après tout. Là oui.

    OUI : le gérant de la ruche est rémunéré. Mais sérieusement, est-ce que vous avez déjà essayé de mettre ça en place ? Est-ce que vous savez le temps que ça peut prendre ? Alors oui, c’est un travail. Et qu’il y ait une indemnisation, et ben pourquoi pas. C’est ce qui motive aussi certaines personnes, mais bon, il faut aussi arrêter de penser que les gens ne se nourrissent que d’amour et d’eau fraiche et se reposer sur des bénévoles ad vitam eternam !
    NON : ce n’est pas dérangeant que l’intermédiaire soit rémunéré. C’est dans l’autre sens qu’est l’aberration : penser que la vente se fait toute seule ou ne se reposer que sur le travail gratuit de bénévoles. Gérer, organiser, coordonner, c’est du temps. Certains le font bénévolement, grand bien leur fasse, mais ça reste un travail.

    MOUAIS : Pour les « gros » actionnaires, c’est clair que ce serait bien que ce soit un peu dégressif, mais les attaquer parce qu’ils ont fait une école de commerce c’est sans lien. Ca veut dire qu’ils connaissent le fonctionnement des marchés et qu’ils savent comment répondre aux attentes d’une certaine clientèle. Et leur part ne va pas directement dans leur poche. Je vous laisse vous renseigner sur les coûts de mise en oeuvre et de maintenance d’un site internet, l’élaboration d’une charte graphique, tout ça… pour vous faire une idée des frais…

    OUI : c’est de la vente directe. Le fait qu’une tierce personne assure la mise en relation ne change pas le fait qu’on mette en face à face producteur et vendeur. Et c’est ce dernier point qui est la définition de la vente directe. Si un agriculteur loue un emplacement sur un marché, est-ce que vous considérez que la municipalité est un intermédiaire ?

    Comme ça a été dit, les deux systèmes sont complémentaires. Les Ruches ont plutôt tendance à prendre de la clientèle à la grande distribution (justement, c’est gens qui veulent la simplicité, la rapidité, le choix,…), une clientèle qui s’interroge sur l’origine de ce qu’elle mange, et qui se tourne ensuite vers du plus vertueux (local, c’est fait… ah mais en fait c’est pas bio ? Ben du coup comment je pourrais faire ?). Ce ne sont pas tant les clients des AMAP qui se tournent vers les Ruches, et leur tirer dessus, c’est tirer sur des alliés potentiels, c’est retirer le premier barreau d’une échelle qui cherche à mener vers le mieux.
    Je comprend la position qui est de ne pas vouloir y écouler des produits d’amap, le label bio n’étant pas forcément mis en valeur, mais c’est dommage de décrier avec condescendance les Ruches et leur clientèle. C’est se tromper de cible.

    1. Désolé de vous décevoir, mais

      NON la ruche qui dit oui ne fait pas de vente directe (du circuit court peut-être mais 1 intermédiaire reste 1 intermédiaire, surtout lorsqu’il encaisse le règlement et prend 20% de marge au passage…
      D’ailleurs ils ne revendiquent même pas de « vente directe » dans leur manifeste mais du « circuit court ».

      Votre exemple du marché est mal choisi : Un marché permet à des producteurs (qui produisent et ici vendent) ET/OU des marchands (qui se fournissent chez des grossistes comme le marché de Rungis). Donc certains sont en vente directe, d’autres non.

      Pour avoir participé aux deux, je préfère de loin le système d’AMAP même si je vous rejoins, ils sont plus complémentaires qu’antagonistes.

  28. Right after a 12 months of anticipation, Amazon last month revealed its victors for just
    two new, 25,000-personnel campuses and was summarily
    satisfied by using a flood of derision and mockery.
    There were just a protest in Queens, just where one of the offices could go,
    with folks lambasting the huge amounts of cash in incentives Amazon will receive for the jobs.

  29. Bonjour,

    Je trouve déséquilibré voire légèrement scandaleux le principe de répartition dans les Ruches.
    Que l’organisateur touche 10%, je suis d’accord. Tout ne peut pas reposer sur le bénévolat.
    Mais que la plateforme touche aussi 10%, c’est affolant. Pour notre AMAP, cela reviendrait à 300€ (!!!) par mois environ. Alors qu’il existe de nombreuses solutions Web qui coûtent quelques dizaines d’euros par mois et qui font exactement pareil : encaissement, gestion des commandes, des permanences …
    Du coup, où vont les 270-280€ par mois, puisque ce n’est pas les coûts d’infrastructure du site web ? Le marketing ? On ne sait pas.

    Faut arrêter avec le mythe de la startup qui « démocratise le Bio ». Ce n’est que de la pure com’. « Démocratiser le Bio », c’est avant tout sortir de la relation producteur/consommateur. Et ce n’est certainement pas en filant de l’argent à des gusses à Paris qui ont un jour flairé le bon coup qu’on s’en sortira. C’est une certitude.

    Je suis dans une AMAP où l’engagement est faible : 1 mois. A la fin du mois, on commande pour le mois suivant. Ceux qui commandent sont pour environ un quart des personnes à faibles revenus. Les personnes sont issus de tous milieux. On a une relation au long terme avec nos producteurs, qu’on va souvent visiter, faire des corvées, … Les producteurs sont ravis de tisser des liens sociaux, autre que la seule relation producteur/consommateur. On a régulièrement des surplus de légumes qu’on donne.

    Voici ce que j’avais à dire !

  30. J’ai pris le temps de lire vos informations concernant la Ruche Qui Dit Oui. Et aussi, la plupart des commentaires.
    Cliente régulière à un marché dans ma petite ville, j’ai arrêté à cause du Covid. C’était trop désorganisé, la faute des clients qui ne pouvaient pas faire la queue, s’empêcher de tousser, sans porter de masque, j’en passe…
    La Ruche me semblait une excellente alternative au supermarché. Jusqu’à ce jour.
    Car depuis quelques mois, j’ai trouvé une AMAP. C’est une bonne solution, les produits sont frais, légumes et fruits regroupés avec des produits laitiers, de l’huile d’olive grecque (un copain à L’AMAP), des vins, de la bière, des plants.
    Le VRAI problème, c’est le manque d’information : Les nutritionnistes pourraient s’en faire l’écho, non ?…

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